Saudade est une histoire qui prend ses racines dans l’antre du Robert Johnson. C’est dans ce club de Francfort que le jeune producteur parisien assiste pour la première fois à un set de Ricardo Villalobos. Il tombe amoureux de la minimale, de ses sonorités aussi douces qu’incisives, et de l’importance physique de cette masse sonore magnétique, révélée par la puissance des systèmes-son de club, qui fait vibrer les corps.
De retour à Paris, il prend dès lors soin de confectionner des morceaux empreints de rythmes jazzy ainsi que de percussions issues d’univers acoustiques provenant d’Amérique Latine et d’Afrique tout en restant influencé par de célèbres producteurs, notamment par Cabanne.